Your personal Tumblr journey starts here
C'est fou le nombre d'endroits où je ne suis pas.
Par exemple, là. Je n' y suis pas.
Je ne suis pas sur la photo.
Je ne suis pas dans tes souvenirs.
Je ne suis pas sur ton bureau, assise parmi les carnets, tasses, papiers, plumes, coquilles d'oeufs, tiges, moquette bleue poilue, et autre bric-à-brac qui encombre tout l'espace.
Je ne suis pas sur ton parquet, à côté des plantes séchées, des bottes, du sac plastique.
Je ne suis pas à Paris avec Frédérick Rousseau, ni en Russie avec Tchaikovski dont il joue l'une des mélodies du Casse-noisette.
Je ne suis pas au Mexique, là où tu as appris à dire merci, même si c'est essentialiste, raciste, ou de l'appropriation culturelle de dire ça, je ne sais plus.
Je ne suis pas au Japon, là où, moi, j'ai appris à revivre.
Je ne suis pas dans les fleuves d'Inde ou d'Indo-Malaisie, comme le gavial, avec lequel tu me comparais parfois, quand le désir rétrécissait mes pupilles et faisait briller mes dents.
Je ne suis pas avec toi, ici et maintenant.
J'existe de façon minuscule. J'habite dans mon corps d'un mètre 63.
Dans un appartement minuscule de 21 mètres carré.
Dans une ville minuscule de 160 000 habitants.
Et c'est tout.
- Mathilde Fauve
A board i've made for the torso too :) hope you'll like it
Morpho exercise 3 pt2
Un petit bout de mon carnet de croquis :3
A small piece of my sketchbook :3
J'essai de faire des dessins spontanés pour qu'ils ne semblent pas figés
I try to make spontaneous drawings for have movement in my lines :)
Dernières heures de révisions au lycée 😌
Last hours of revisions at high school😊
Je mettrai sur ta bouche....
Je mettrai sur ta bouche entr'ouverte et fleurie Plus de baisers qu'il n'est d'étoiles dans le ciel; Je t'envelopperai d'un amour éternel Afin qu'à tout jamais ta beauté me sourie.
Devant tes pieds mignons -tout grâce et moquerie- Je m'agenouillerai; car ton corps est l'autel Où ton âme apparaît en son lustre immortel, Chère, et tous mes regards te seront flatterie.
Sans cesse mes baisers réchaufferont tes mains, Et j'ensemencerai de roses les chemins Où tu devras passer -pour t'embaumer la vie.
Et des musiciens invisibles seront Toujours prêts à fêter ton oreille ravie, Si quelque léger pli se formait sur ton front.
-Maurice Bouchor
A la femme aimée.
Lorsque tu vins, à pas réfléchis, dans la brume, Le ciel mêlait aux ors le cristal et l'airain. Ton corps se devinait, ondoiement incertain, Plus souple que la vague et plus frais que l'écume. Le soir d'été semblait un rêve oriental De rose et de santal.
Je tremblais. De longs lys religieux et blêmes Se mouraient dans tes mains, comme des cierges froids. Leurs parfums expirants s'échappaient de tes doigts En le souffle pâmé des angoisses suprêmes. De tes clairs vêtements s'exhalaient tour à tour L'agonie et l'amour.
Je sentis frissonner sur mes lèvres muettes La douceur et l'effroi de ton premier baiser. Sous tes pas, j'entendis les lyres se briser En criant vers le ciel l'ennui fier des poètes Parmi des flots de sons languissamment décrus, Blonde, tu m'apparus.
Et l'esprit assoiffé d'éternel, d'impossible, D'infini, je voulus moduler largement Un hymne de magie et d'émerveillements. Mais la strophe monta bégayante et pénible, Reflet naïf, écho puéril, vol heurté, Vers ta Divinité.
Renée VIVIEN
Invite moi dans ton lit Je couvrirais ton corps et ses contours De mes lèvres adoucies Du miel de ta peau de velours
Invite moi dans tes insomnies Je les peuplerais de mots fous De rêves, de requiem, de poésie Tatouerais de baisers ton cou
Invite moi dans tes jours de pluie J'ensoleillerais tes chagrins d'oubli De confiture, de sourires, de calembours Je t'apprendrais par cœur mon amour.
-Rosemary Romy
Je vous aime, pas d'un amour de vacances, d'un amour d'un instant, d'un grand amour dont je veux les tristesses comme les joies, d'un amour où je suis engagée corps et âme, si lourd, si précieux, que parfois j'en ai le souffle coupé.
Correspondances croisées avec Jacques-Laurent Bost de Simon de Beauvoir
Je ne cherche pas un corps, j'aspire à une âme.
De ces âmes lumineuses qui te font sentir chez toi.
Qui t'admirent comme si tu étais une œuvre d'art de l'Univers, qui offrent une dose de joie au petit déjeuner, un câlin serein et une compagnie ardente en dormant.
J'aspire à une âme qui apprend à m'écouter quand je lui raconte mes peurs et mes fantasmes à l'aube.
Qui puisse me lire la lumière éteinte et me déshabiller sans même retirer mes vêtements..
Que ses baisers fusionnent nos lèvres et ses caresses transforment nos deux corps en une seule essence.
Que sa musique préférée soit mon sourire et que mes bras lui procurent un moment de paix.
Je veux abriter une âme, au-delà d'un corps.
Car le corps n'est que matière, ce qui te fait vraiment expérimenter et ressentir, c'est l'esprit de celui qui le possède.
Mon âme aspire à cette conjonction, à cette rencontre avec l'autre, de manière transcendantale et divine.
Je n'ai pas besoin d'une meilleure moitié.
Je désire un fruit abondant et entier qui de part sa maturité peut m'offrir la fraîcheur, la douceur et la saveur que seul un être complet sait donner.
-Runa Jose MERCADO
Mon cher ami,
Aujourd'hui c'est mon corps qui écrit à vos lèvres, les mots imbibés d'amour dans l'encre de ma fièvre. J'ai pour habitude de garder tout en moi, c'est une jolie façon pour ne pas altérer mes sentiments de femme, partager c'est souvent rendre fragile le vent de nos pensées, je ne veux pas voir le beau se transformer en cristal. Prenez alors les lettres de mes mains, le lit de ma peau et la fleur de mon âge. Touchez le rouge de votre bouche contaminée par le murmure de mon rêve, embrassez ce rendez vous secret qui passe sur l'instant.
Mon cher ami, l'inassouvi est une empreinte éternelle, la demande, une épaule qui reste dans le temps, entre moi, entre nous vit un silence si réel que je ne gorge même de l'oubli pour embrasser la vie. La tristesse, la solitude ne sont rien lorsque je pense à vous, ma robe a des fleurs blanches qui poussent, joyeuses de vous savoir là bas, mes doigts ordonnent, posent l'inutile pour que je me nourrisse du jour.
Mon cher ami, je perd l'usage de mon cœur, vous êtes cet ami qui manque à ma vie, cet être plein de mystère qui pourrait vivre jusque sur mes paupières, ce muscle qui ferait travailler ma chair, cette nuit qui m'aimerait à raison, je vous pardonne de ne pas être et je vous aime néanmoins sur les rives bleues da ma passion.
-Carole Riquet
Lèvres de feu.
Bouche contre bouche,
lèvres de feu
les unes contre les autres,
baisers langoureux, je m'offre à toi.
Quand, elles se posent sur les miennes,
que ta langue frôle la mienne,
mon sang ne fait qu'un tour
et mes sens s'éveillent.
Ton visage entre mes mains,
bouche contre bouche,
mon corps s'empourpre
et une douce chaleur l'envahit.
Longs baisers, tendres caresses,
nos corps s'enlacent,
tandis que nos mains se joignent
et que nos cœurs s'unissent.
Dans une petite chambre,
à l'abri des regards,
deux amants s'embrassent
et s'embrasent comme un feu ardant.
Lèvres de feu, je te les offre
comme un cadeau,
gage de notre amour
et défi au temps qui passe.
-Eric de la Brume.
NOTRE NUIT
Au loin, les bruits étouffés de la nuit
J'attends qu'un nouveau jour se lève
Mes yeux te caressent
Tu dors
Ton corps engourdi de m'avoir fait l'amour
Mon corps qui se mêle étrangement au tien
Immobiles et silencieux
Il respire au rythme dans ton souffle
Je te frôle de mes yeux
Qui se perdent de t'aimer
Repue d'amour
J'attends l'aube dans cette chambre, dans notre chambre
Et aime cette nuit interminable
Le sommeil est si loin
Mon corps accepte lentement la présence du tien
Je m'éveille à toi
Mes désirs se dessinent sous ma main qui te caresse
Langoureusement, mes seins se tendent d'amour pour toi
Et je m'endors enfin dans le creux de tes rêves.
-Anouchka Guitton.
Toutes les mains du monde peuvent vous prendre par la taille, comme toutes les bouches du monde peuvent vous embrasser....
Mais une seule main, une seule bouche a le pouvoir unique de vous faire vibrer corps et âme....
Comme si toutes les énergies d'un être pouvaient fusionner parfaitement avec toutes celles d'un autre...
Comme si au commencement était une étoile scindée en deux bouts de rêve éteints et froids...
Deux morceaux d'une même étoile qui finiraient par se retrouver après des années-lumière d'errance dans l'obscurité de la quête infinie...
Et la lumière d'éclater...
-Franck Pelé.
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